TITRE: El viejo que leia novelas de amor
AUTEUR: Luis Sepulveda
El viejo que leia novelas de amor est un roman de Luis Sepulveda, un auteur chilien. On y raconte l’histoire d’un homme vivant dans un petit village de la forêt amazonienne, El Idilio. Durant la saison des pluies, les habitants ont la surprise de trouver au bord de la rivière une pirogue avec à son bord un cadavre. Celui-ci est vraisemblablement le corps de l’un des chercheurs d’or qui s’aventure dans la jungle. Très vite, on accuse les indiens Shuar du délit. C’est alors que l’expertise du personnage principal, Antonio José, entre en ligne de compte. En effet, ayant vécu parmi les indiens Shuar, il connait leurs coutumes et sait qu’il est impossible qu’ils aient commis le meurtre. Après analyse, il constate que ce serait plutôt une femelle ocelot, terrible félin de la jungle amazonienne, qui aurait tué le colon. Commence alors la traque de l’animal afin de le tuer et ainsi éliminer la menace qui plane sur les habitants et leurs animaux.
Ce roman est une incursion dans le monde de la forêt amazonienne de l’Équateur. Entre les lignes, on lit aussi une critique sur la colonisation du poumon de la Terre. On comprend les conséquences de la déforestation et de la chasse des animaux sauvages ; lesquels doivent migrer avec les indiens toujours plus loin dans la forêt pour éviter les colons. L’histoire du livre publié en 1992 est malheureusement encore d’actualité aujourd’hui : « Au Brésil, plus de 17,1% de la forêt tropicale amazonienne a déjà été perdu. En 2020, la forêt amazonienne brésilienne aura perdu 25% de sa couverture originelle. » (source : http://www.wwf.be/fr/que-faisons-nous/regions-menacees/l-amazonie/menaces-et-actions-du-wwf/la-deforestation/700).
Au delà de la portée sociale du livre, on assiste à un récit intéressant sur l’amour de la nature et la solitude.
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